Maladies auto-immunes : comment dépister ? quand adresser ?

Cet article se concentre sur le diagnostic des maladies auto-immunes au sein des laboratoires Barrand.

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Les laboratoires BARRAND se sont équipés de deux nouveaux automates pour avoir un panel d’examens plus spécialisés dans la recherche des maladies auto-immunes, avec un médecin biologiste dédié – Dr. Claire DEBADIER – qui pourra répondre à toute question en lien avec l’auto-immunité, les examens à réaliser et leur interprétation en lien avec le contexte clinique.

1/ L’Hélios permet la détection des anticorps anti nucléaires (diagnostic et suivi des connectivites), des ANCA (diagnostic des vascularites), des anticorps anti tissus (hépatopathies auto-immunes) et des anticorps anti-cellules pariétales gastriques (maladie de Biermer).

2/ Le Blue Diver offre un plus large panel d’antigènes nucléaires solubles sur DOT pour caractériser les connectivites, avec notamment de nouveaux anticorps pour les myosites. Il permet aussi la détection des anticorps anti-cardiolipines et bêta2GP1 IgG et IgM dans le diagnostic des syndromes des antiphospholipides, combiné à la recherche des anticoagulants circulants.

Ces recherches sont réalisées au laboratoire, ce qui permettra de gagner du temps et de fluidifier la filière d’auto-immunité en proximité.

En parallèle, un travail a été réalisé à l’initiative du Professeur Laurent ARNAUD, du Docteur Benoit NESPOLA et du Docteur Lionel BARRAND, aux côtés des laboratoires privés et publics, ainsi que des praticiens des hôpitaux de Strasbourg et Colmar, afin d’harmoniser les interprétations biologiques, la conduite à tenir diagnostique et pour améliorer l’adressage de ces pathologies dans la région.

Nous vous partageons un message du Dr. HINSCHBERGER, chef de service de médecine interne aux hôpitaux civils de Colmar, avec qui nous avons échangé sur la coordination ville-hôpital autour de ces pathologies « La recherche d'anticorps antinucléaires est en examen important dans l'identification des maladies auto-immunes systémiques. Néanmoins, bon nombre de patients asymptomatiques peuvent être porteurs d'anticorps antinucléaires à un taux faible sans qu'ils soient atteints d'une maladie auto-immune systémique. Afin d'éviter à ces patients un stress et des consultations inutiles, il est important de ne demander la recherche d'anticorps anti-nucléaires que lorsqu'il existe un tableau clinique compatible avec celui d'une maladie auto-immune systémique (polyarthralgie, syndrome sec, Raynaud, myalgie...). En cas de doute, les internistes et les rhumatologues sont à votre disposition pour discuter de l'indication du dosage des anticorps antinucléaires. »

Les biologistes du laboratoire BARRAND